Il y avait un moulin banal à aubes, avec son étang derrière pour l'alimentation en eau (en allant sur Amoncourt). Un four à pain banal. Plusieurs fours à chaux hydraulique.
L'abbaye de Faverney avait à Fleurey le droit de justice qu'elle se fit confirmer en 1540, elle possédait la seigneurie dites du haut de Fleurey, celle du bas appartenant en 1485 à Philippe de Genève, puis elle passa à la famille d'Andelot vers 1550 et au XVIII à Jean Bonnefoy conseiller au parlement, seigneur de Rosière.
A l'époque féodale, le four banal, à l'usage de tous, est pourtant le four du seigneur (ce terme volontairement abusif, désigne le titulaire d'un fief noble). Celui-ci y exerce ses droits. On appelle banalités les droits par lesquels le seigneur oblige ses sujets à utiliser, sous peine de ban (amende), ses fours, ses moulins.
On a ainsi découvert, pendant longtemps, dans les terres de la commune des monnaies anciennes datant de cette époque, des fers de lance, des ossements humains. Il ne reste malheureusement rien aujourd'hui de ces témoins du passé, pas plus d'ailleurs que du mystérieux château qui se situait à l'extrémité méridionale de Fleurey. Ce village est très ancien, il est cité sous le nom de Floriacus dans la relation des miracles de Saint Prudent, par Thiébaud, moine de Bèze, relation qui fut rédigée au commencement du XII siècle. Il y a cependant une incertitude dans les récits, car dans le Comté de Port, il y avait trois Fleurey et on ne sait pas toujours duquel on parle. Le mystère reste entier pour le moment.
Ce village fut tellement dépeuplé pendant la peste de 1638 qu'il n'y resta, suivant les traditions locales, qu'un homme et sa fille.
Le tacot (Tramway) passait en gare, au nord-ouest de la commune, et traversait la Lanterne sur le pont de fer.
Ci-dessous figure les activités économiques classé approximativement par date et non exhaustive. ( voir photos illustrant cette rubrique en bas de page ).
Mines et Chiroptères
La production des mines de fer de Fleurey avait attiré de la main d' oeuvre et la population du village était de 668 habitants environ ,dans les années 1841 . Cela coïncide avec la pleine prospérité des mines de fer . L'exploitation se faisait par galeries, et fournissait annuellement 3600 quintaux environ de minerai ( pour une valeur d'environ 2134 Francs ), lequel rendait 26% d'une fonte très propre au moulage. Le minerai n'était pas traité sur place mais dans les fourneaux de Varigney. Le transport devait se faire par bateaux ( Petites barges ). C'est la raison pour laquelle un pont vers la Lanterne serait si haut. On trouve encore , sur presque tous les points du territoire de Fleurey, du minerai de fer en petit grains
A l'heure actuelle , les mines sont interdites par arrêté préfectoral depuis octobre 1989 . La raison est simple ,les chauves-souris ( chiroptères ) sont protégées et elles ont pris possession des lieux . C'est un biotope. En effet, les galeries désaffectées donnent désormais refuge à diverses colonies de grand et petit Rhinolophes. le petit Rhinolophe, rare en Haute-Saône, demeure l'espèce prépondérante; on recense également le grand Murin , des Niphargus et quelques autres espèces toutes inscrites dans le livre rouge des espèces menacées en France.
Le grand et le petit Rhinolophe : ces chauves-souris se reconnaissent à leur face très curieuse. En Franche-Comté, trois espèces de rhinolophes ont été observées jusqu'a présent; le grand et le petit Rhinolophe sont les moins rares des trois. En hiver, on les rencontre parfois en grand nombre dans certaines cavités souterraines. L'été, les femelles forment des colonies de reproduction dans les combles des églises.
Le grand Murin : est l'une des plus grandes chauves-souris de nos régions. Sa taille n'excède pourtant pas les 30 centimètres d'envergure ! S'il fréquente les grottes et les mines durant la periode d'hibernation ( hivers ), il n'est pas rare de rencontrer quelques individus suspendus aux charpentes en été. Le grand Murin est un gros mangeur d'insectes qu'il chasse sur de grande distance souvent au raz du sol.
Lundi et Mercredi de 14h à 18h
Vendredi de 17h à 19h sur Rendez-vous.